L'île Saint-Martin à Gruissan

Résumé:

À quelques kilomètres de Narbonne, l’île Saint-Martin à Gruissan est un territoire unique, entre mer et lagune. Depuis 2011, des fouilles archéologiques ouvrent une fenêtre temporelle inédite sur cet espace littoral. Dès le Néolithique, puis tout au long de l’Antiquité et à nouveau durant le Moyen Âge, le site de Saint-Martin-le-Bas est le lieu de vie de populations sachant tirer parti des multiples ressources naturelles de ce milieu. Mais ce fut surtout, pendant des siècles, une position stratégique, véritable porte d’entrée des hommes et des marchandises aux époques où Narbonne était un centre de commerce majeur, parfaitement intégré au réseau des grands ports de Méditerranée. À travers les évolutions de ce site depuis plusieurs millénaires, c’est donc aussi un reflet de la grande histoire méditerranéenne que cet ouvrage vous propose de découvrir.

Sommaire:

PRÉFACE

AVANT-PROPOS

1 LES RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES SUR LE SITE DE SAINT-MARTIN

2 LE CADRE NATUREL : UNE ÎLE ENTRE MER ET LAGUNE

3 UNE PREMIÈRE FRÉQUENTATION DE L’ÎLE SAINT-MARTIN DURANT LE NÉOLITHIQUE

4 UNE FONDATION PRÉCOCE EN LIEN AVEC LA COLONIE DE NARBONNE (IIe-Ier SIÈCLES AVANT J.-C.)

5 DES AMÉNAGEMENTS DE GRANDE AMPLEUR AUTOUR DU CHANGEMENT D’ÈRE

6 L’ÉVOLUTION DU SITE DURANT LE HAUT-EMPIRE

7 LA VIE QUOTIDIENNE AUX Ier ET IIe SIÈCLES APRÈS J.-C

8 UN AVANT-PORT DE NARBONNE ?

9 DE PROFONDES ÉVOLUTIONS À PARTIR DU IIIe SIÈCLE APRÈS J.-C

10 LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DURANT L’ANTIQUITÉ TARDIVE (IVe-VIIe SIÈCLES)

11 UNE NOUVELLE OCCUPATION AU COURS DU MOYEN ÂGE (Xe-XIVe SIÈCLES)

POUR EN SAVOIR PLUS

REMERCIEMENTS.

Texte :

Guillaume Duperron, avec les contributions de Fabrice Bigot, Gaëlle Granier, Thibault Lachenal, Emeline Retournard, Annie Montécinos, Cyprien Mureau, Tiphaine Salel, Corinne Sanchez, Solenn Troadecet Christophe Vaschalde.

Les recherches sur le site de Saint-Martin ont été menées dans le cadre d’un projet de recherche sur les ports antiques de Narbonne qui a bénéficié d’un partenariat entre la Région Occitanie, les villes de Gruissan et Narbonne, le Ministère de la Culture (DRAC Occitanie et DRASSM), le CNRS (laboratoire Archéologie des Sociétés Méditerranéennes) et l’université Paul-Valéry de Montpellier.